25 avril 2010
Matin
Ma joue tiède posée seule sur l’oreiller qui dort
J’attends les oiseaux je le sais c’est leur heure
Ils cisèlent la nuit émiettent le silence
Entortillent la brise de leurs notes qui dansent
Ma joue tiède posée seule sur l’oreiller qui dort
J’attends les oiseaux je les aime à l’aurore
Ils roucoulent dans nos rêves sans y être invités
Dénouent quelques pensées voilent les nudités
J’attends les oiseaux j’attends les oiseaux
Ma joue tiède posée seule sur l’oreiller qui dort
Frémit du souffle frais quand celui-ci se pose
tout emplumé de rose
que le rideau s’envole
tout léger tout frivole
J’entends les oiseaux
Je le sais c’est leur heure
Ma joue seule se retire
de l’oreiller qui rêve
et les oiseaux se taisent.
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